Un premier achat est toujours décisif pour une première planche de surf… Ou pas ! ==> check notre QUIVER !!!
A l’heure de l’acquérir on se pose toujours beaucoup de questions. De quelle taille ai-je besoin, quel litrage, quelle forme, tail, nose, on s’y perd rapidement.
Commençons par quelques préceptes de base qui nous aiderons à y voir plus clair.
- Surfer une vague requiert de pouvoir ramer à la même vitesse que la vague déferle
Vous l’aurez compris, la rame c’est important, TRES important même. Il s’agit d’arriver à être synchrone avec la vitesse de l’onde qui arrive sur vous. Pas le temps de prendre un café, il faut ramer FORT.
Et pour cela, plus une planche sera volumineuse (nous avons bien parlé de volume et non de longueur) plus il sera facile de ramer et d’attraper des vagues. Quand on parle de volume, il y a la longueur, la largeur mais aussi l’épaisseur qui entre en jeu. Il fut un temps où l’on parlait peu du litrage d’une planche, mais aujourd’hui c’est devenu la norme et un bon point de référence pour le surfeur qui débute comme l’expert.
- Le shape d’une planche est toujours une affaire de concessions
Maintenant que vous avez compris que le volume a son importance et qu’il vous permettra d’attraper plus de vague s’il est bien adapté à votre niveau, attaquons-nous au shape de la planche de surf. Ici, c’est toujours une affaire de concession. Là où l’on gagne quelque chose, il y a de grandes chances que l’on y perde en retour.
Chaque shape répond à des conditions particulières. Que l’on veuille une planche de surf réactive, facile à ramer, permettant de prendre des tubes, ou cruiser l’été sur du 50 cm, on ne choisit pas la même planche. Cela ne veut pas dire qu’il faut une planche pour chaque spot ou chaque session différente mais qu’il faut bien se poser la question de ce que l’on veut et de quels types de vagues on aime surfer.
- Ne jamais avoir les yeux plus gros que le ventre
On insiste une nouvelle fois sur ce point, mais ce n’est pas parce qu’on surf une petite planche de surf et qu’on a trois poils sur le caillou qu’on s’appelle Kelly Slater. Soyons honnête avec nous même en trouvant la planche de surf qui nous permettra de progresser et surtout de PROFITER à l’eau.
Alors on fait comment pour choisir le shape et la taille ?
“C’est bien beau tout ça mais on n’avance pas beaucoup avec votre bla-bla-bla”
Comme disait un collègue de l’Egypte ancienne, « il n’y a pas de Bonnes ou de Mauvaise planches, il n’y a que des mauvais surfeurs ».
Plus sérieusement, à l’heure du choix, posez-vous dans un premier temps la question du type de surf que vous voulez développer, plutôt un surf de manœuvres, de carving, de longues lignes. Ensuite, voyez ce que vous surfez lorsque vous louez une planche de surf. Vous pouvez rester sur ce type de shape et de litrage ou pousser un tout petit peu plus loin en affinant les dimensions. Cela vous permettra de profiter de votre planche plus longtemps et d’avoir une belle marge de progression avant de vous en séparer.
Je vois, du coup il existe quoi comme styles de shapes ?
Une multitude ! Peut être même trop. « too many shapes, so little time…”
Mais si l’on devait rester dans les classiques alors chez Nomads on parlerait de ces grandes catégories
Les planches les plus répandues dans le monde professionnel et le surf dit de manoeuvres
Design bien connu, il s’adapte aux conditions les plus médiocres avec son bon volume et sa petite taille généralement. Il permet beaucoup de fun en twin ou quad selon les goûts. Facile à la rame en général.
Un mix entre performance et glisse. Le but étant de s’adapter aux maximums de conditions. L’hybride se veut la planche de surf « one board Quiver » qui vous permettra de surfer tous types de conditions. Attention même si son shape peut paraître abordable, cela reste des planches qui sollicitent un bon niveau de surf.
Le parfait compromis entre la facilité à la rame d’un longboard et la manœuvrabilité d’un shortboard. Typiquement la catégorie à explorer de prêt pour une surfeuse ou un surfeur souhaitant acquérir sa première planche de surf.
Style inimitable, longues lignes ponctuées de hang 5 ou 10, on ne vous fait pas un topo sur le longboard.
Ok, j’ai compris ! Et du coup, de quel matériau doit-elle être composée ?
Deux grandes écoles ici, et même une troisième qui s’invite au bal depuis quelques temps maintenant :
- Les planches epoxy
- Les planches polyester
- Les planches en mousse PU
Si l’on cherche une planche de surf solide qui ne craint pas trop les coups en sortant de la voiture et en la rentrant au garage ou en la malmenant sur le sable, on pense bien évidemment à la planche en mousse dans un premier temps. Elle fait son grand retour sur les plages, il en existe maintenant de toutes les tailles et pour tous les goûts.
Ensuite vient la planche en Epoxy, solide également, légère et avec une très bonne flottaison, elle est un très bon choix pour des surfeurs débutants-intermédiaires souhaitant se perfectionner. Chez Nomads, nous ne proposons que des planches en epoxy pour leur empreinte environnementale moins élevée que le reste des planches du marché. Encore un argument de poids pour les planches epoxy.
Puis viennent les planches en résine polyester et pain de mousse polyuréthane. Plus lourdes, plus denses, elles ont une meilleure assise dans l’eau et un comportement différent des résines epoxy. A prioriser sur des shortboards pour surfer de la taille.
Parfait, je commence à y voir clair. Bon j’abuse un peu mais sinon au niveau des dérives ou ailerons, que dois-je faire ?
Pour les ailerons, leur rôle est important pour faire évoluer votre surf. Ils vont donner toute sa réactivité à la planche. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’il faut acheter les dernières FCS full carbone à 130 euros parce que JJF a les mêmes !
Cela veut surtout dire qu’il est bien d’avoir des ailerons assez rigides qui vous permettrons de faire évoluer votre surf.
Sur ce, on se voit à l’eau avec votre nouvelle planche !
A bientôt.
Basile / Team Nomads